Enter the void

Salle de concert à Tokyo

Takeshita Dori – ses cosplays, boutiques hype et son échelle villageoise – le temple Togo et son parc – et pour finir Meiji Dori, la plus longue avenue de Tokyo, l’échelle mégalopolitaine. Un contexte hétéroclite 100% tokyoïte !

Ce contexte est réuni et connecté par le vide… peut-être la seule véritable exception et l’unique luxe à Tokyo. Ce vide, ouvert et public est rendu possible en enfouissant 90% du programme dans le sous-sol. Un groundscape qui fait sens d’abord car il crée l’évènement urbain attendu de ce genre d’équipement par le parvis qu’il offre ; mais également en termes d’acoustique, de résistance aux séismes et aux typhons, et de performance thermique, il permet un édifice efficient et pérenne.

Seules émergences : la boutique donnant sur Takeshita Dori – un signal au flux incessant des passants – un parking automatisé à vélo abrité par une canopée dorée sur l’angle avec Meiji, et l’édifice principal abritant l’entrée, la billetterie et l’administration de la salle de concert.

Le reste du programme s’organise autour d’une faille, un large patio de béton blanc amenant de la lumière et de la fraîcheur à l’ensemble des programmes répartis tout autour. D’un côté de cette faille les artistes, espaces de répétitions, etc… Et de l’autre, la salle de concert. Entre les 2, à l’extrémité nord, le foyer se déploie en cascade de niveaux ouvert sur longue perspective du patio central.